Boxe

La chambre hyperbare, vous connaissez?

La chambre hyperbare, vous connaissez?

Andy Mailly-Pressoir

Publié 25 mai 2017
Mis à jour 25 mai 2017
14h. 
 
Une fois l'entraînement terminé, c'est l'heure de la sieste pour Eleider Alvarez. 
 
De retour à la maison, le boxeur ne saute pas dans son lit. Non. Il s'apprête plutôt à entrer dans sa ''capsule spatiale'' pour un voyage de 60 minutes. Sous la supervision de son entraîneur ou d'une autre personne, c'est l'heure de la plongée hyperbare.
 
Installé dans sa chambre, le mastodonte est difficile à manquer. Depuis quelques années, Alvarez loue une machine évaluée à près de 20 000 $ afin d'améliorer sa récupération entre deux entraînements. On appelle ça l'oxygénothérapie hyperbare.
 
Aussi utilisé dans le traitement de plusieurs conditions physiques et neurologiques (fibromyalgie, paralysie cérébrale, autisme), le procédé a comme effet d'améliorer le processus de guérison naturelle du corps grâce à l'oxygène insufflé à l'intérieur d'une chambre pressurisée. L’augmentation de la pression permet ainsi d’oxygéner certaines parties du corps qui ne reçoivent pas d’oxygène par le simple processus de la respiration.
 
En dedans, la pression atmosphérique est contrôlée et tourne autour de 1,3 ATM. C'est confortable et sans douleur. Comme l'explique bien Carlo Mambro, propriétaire de Hyperbare Québec, c'est l'équivalent de se retrouver 10 pieds sous l'eau en plongée sous-marine. 
 
Eleider n'est pas le seul. D'autres boxeurs québécois tels que Jean Pascal et Lucian Bute et le pilote automobile Alex Tagliani en sont aussi des adeptes. 
 
Contrairement à moi, vous n'êtes pas claustrophobe et ça vous tente d'essayer?